Kathryn Sabo a reçu le prix de juriste du secteur publique pour son leadership et ses réalisations dans le domaine du droit international privé.
Kathryn Sabo est avocate générale à la Section du droit international, administratif et constitutionnel du ministère de la Justice du Canada. Elle a intégré le ministère de la Justice en 1992 et dès le début, elle y a apporté son expertise dans le domaine du droit international privé.
Me Sabo a occupé pendant de nombreuses années le poste d’avocate principale en matière de droit international privé au ministère de la Justice, ce qui l’a amenée à représenter le Canada et le gouvernement fédéral dans le cadre d’un large éventail d’initiatives dans tous les champs du droit international privé. Elle a notamment travaillé avec la Conférence de La Haye de droit international privé, ainsi que la Commission des Nations Unies pour le droit commercial international (CNUDCI), et bien d’autres encore. Par exemple, elle a joué un rôle crucial lors des travaux qui ont mené à la Convention de La Haye de 2019 sur la reconnaissance et l’exécution des jugements étrangers en matière civile et commerciale, un projet qui a mis des décennies à se concrétiser. Elle a également travaillé en étroite collaboration tant avec le ministère de la Justice qu’avec ses collègues provinciaux pour faire progresser un large éventail d’initiatives à l’échelle internationale concernant des questions telles que l’insolvabilité, les sûretés, les transactions garanties, la légalisation des documents et le choix de la loi applicable.
De plus, elle a travaillé sans relâche pour faire avancer l’adoption par le Canada d’instruments de droit international privé, ainsi que leur mise en œuvre par les provinces et les territoires.
Les personnes qui ont proposé sa candidature ont souligné sa compréhension aiguë et incisive du droit international privé et des domaines susceptibles de faire l’objet d’un consensus, son approche collaborative des négociations et « sa capacité à dire ce qu’elle pense sans crainte, mais d’une manière toujours respectueuse et aimable ». Ces qualités font d’elle « une formidable négociatrice » et lui ont « permis de très bien servir le Canada à de nombreuses occasions, tout en ayant une influence extrêmement positive sur l’élaboration d’instruments internationaux ».