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Médaille John E. Read

La médaille John E. Read est une reconnaissance par le CCDI pour commémorer la vie et l'œuvre de John Erskine Read, c.r., éminent avocat canadien, et le seul juge canadien à avoir été nommé à la Cour internationale de Justice.

 

La Médaille Read est décernée aux Canadiens et canadiennes (y compris les résidents permanents du Canada) qui ont apporté une contribution éminente à la promotion du développement, à une meilleure compréhension ou à l’application du droit international. La Médaille Read est également décernée à ceux et celles qui ont apporté une contribution exceptionnelle à la promotion du développement, à une meilleure compréhension ou à l’application du droit international dans des domaines mettant particulièrement en valeur le Canada. 

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A propos John E. Read, c.r.

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John E. Read a été le premier à recevoir la Médaille. Il était un boursier Rhodes et professeur et doyen de la faculté de droit à l'Université Dalhousie dans les années 1920. John E. Read a travaillé au département des Affaires étrangères en tant que jurisconsulte et a occupé le poste de sous-secrétaire d'État adjoint de 1928 à 1946.

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Le professeur Read a contribué de manière importante à la doctrine de la divisibilité de la Couronne. Il a ainsi saisi plusieurs opportunités pour étendre l'indépendance juridique du Canada. Il était reconnu comme un expert en matière de droit constitutionnel et international et a écrit « The Origins and Nature of the Law » (1955) et « The Rule of Law on the International Plane » (1961). De 1946 à 1958, John E. Read a servi comme juge de la Cour internationale de Justice à La Haye.

Lauréate de 2021 :  Juge Kimberly Prost

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Juge Kimberly Prost

Kimberly Prost est actuellement juge à la Cour pénale internationale (CPI). Après son élection en décembre 2017, elle a prêté serment en tant que juge en mars 2018 pour un mandat de neuf ans. Elle est actuellement Présidente de la Chambre de première instance et siège à la Chambre de première instance X dans l’affaire du Procureur c. Al Hassan (Mali). 


Avant de prendre ses fonctions de juge à la CPI, la juge Kimberly Prost était chef de cabinet du Président de la Cour pénale internationale pendant deux ans. Avant de rejoindre la Cour, elle a été nommée en 2010 première médiatrice pour le Comité des sanctions contre Al‑Qaida (Conseil de sécurité). 
 

En juillet 2006, elle a été élue par l'Assemblée générale des Nations Unies et désignée juge ad litem au Tribunal pénal international pour l'ex‑Yougoslavie, où elle a siégé dans une chambre saisie d'une affaire concernant plusieurs accusés (Popović et consorts) et portant sur des événements survenus à Srebrenica et Žepa.
 

Au début de sa carrière, la juge Prost a travaillé pendant 18 ans au Ministère canadien de la justice, intervenant à tous les niveaux de juridiction au Canada, dont la Cour suprême. Pendant sept ans, elle a été directrice du Groupe d'entraide internationale, qui est responsable au Canada des questions d'extradition et d'entraide judiciaire. Elle a participé à la négociation de plus de 40 traités bilatéraux d'extradition et d'entraide judiciaire, et elle a été membre de la délégation canadienne lors des négociations sur le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et les documents connexes, ainsi que sur les conventions des Nations Unies contre la criminalité transnationale et la corruption.
 

La juge Prost a également occupé des postes d'encadrement au sein du Secrétariat du Commonwealth et de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, mettant en œuvre un large éventail de programmes destinés aux États concernant la coopération internationale, le blanchiment d'argent, la confiscation des biens, la lutte contre le terrorisme, l'application du Statut de Rome, et la lutte contre le crime organisé et la corruption.


La juge Prost a obtenu son diplôme de la faculté de droit de l'Université du Manitoba, assorti d'un prix (médaille d'or).

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